Un engagement mutuel candidat et recruteur

Pauline Brajeul ⚡ à 26 ans est Programme Manager au sein d’ADN Booster depuis le 20 mars dernier, elle a pu réaliser une expérience nouvelle avec SOMEWAY et livre son témoignage.

^{© Pauline Brajeul – ADN Booster}

Dans quelles conditions avez-vous réalisé cette expérience ?

Quand j’ai candidaté à l’offre de poste ADN Booster, j’ai reçu un mail d’Aurore Viaud m’informant d’un test à réaliser elle m’invitait à y consacrer un temps dédié.
Je me suis installée tranquillement à la maison, au calme, et puis je me suis positionnée devant le questionnaire pendant une vingtaine de minutes environ.

Quel est votre rapport aux tests en général ?

Je suis sortie d’études il y a deux ans maintenant et dans le monde du travail aujourd’hui c’est devenu courant d’avoir à passer des tests. C’est quelque chose que moi, à titre personnel, j’apprécie beaucoup parce que cela permet aussi de se poser les bonnes questions et de savoir comment vendre son profil, tout simplement.

Sur le format, ce que j’ai apprécié, c’est de raconter mes histoires. Je me suis dit « Bon, c’est l’occasion d’y aller franco et de me raconter. » et non pas de répondre à un questionnaire à choix multiples où il n’y a pas vraiment de possibilité de s’exprimer.

Un atout pour mettre en relief votre candidature qui change la donne ?

Pour moi, cela a clairement changé la donne parce que c’est vrai qu’à l’école, on apprend à rédiger le bon CV, la bonne lettre de motivation. J’ai l’impression d’avoir un parcours un peu atypique dans le sens où je suis sortie des études avec un master en communication marketing, sans vraiment avoir eu une expérience probante sur ces compétences. J’ai occupé des postes en alternance sur de la gestion de projet, de l’entrepreneuriat, je me suis directement insérée dans le monde du travail en créant ma startup. Par conséquent, c’était compliqué pour moi de me vendre avec un CV et une lettre de motivation classique : j’avais des compétences plutôt terrains que théoriques.
Pour tout dire, je trouve que se raconter au travers d’une histoire est un véritable exercice de style, ce n’est pas forcément chose facile. C’est pourtant la meilleure façon de se mettre en avant, pour ne pas seulement être jugée au travers d’expériences théoriques et de compétences pures, mais d’aller beaucoup plus loin que ce qu’on peut lire au travers du cv.

Pour moi, c’était aussi la bonne façon de faire valoir ce que je sais faire et non pas forcément de dire :
« J’ai cette formation et je reste uniquement dans ce scope ».

Candidater de manière optimale sans regret.

Ce que j’ai ressenti après cet exercice, c’est effectivement d’apporter des précisions, même si écrire et rédiger peut impressionner. Moi, je sais que j’aime beaucoup cela, je pourrais en mettre des tartines (sourire). Il s’agit de parler de soi, cela apporte une dimension très humaine qu’on ne connaît pas forcément dans le monde du recrutement et dans les entretiens qu’on peut vivre. Souvent c’est un premier échange de mail, puis par téléphone, enfin une rencontre.
Là, je savais que si on se rencontrait, ce serait bien différent et je savais où je mettais les pieds et vice versa pour la personne qui allait me découvrir. Elle bénéficiait déjà d’un premier niveau d’information qui définissait ma personnalité.

« Je me disais, zéro regret, j’ai donné tout ce que j’ai à donner. »

Des histoires qui font écho à un vécu.

Je suis bien entendu allée chercher au fond de moi pour répondre à certaines questions. Toujours en gardant à l’esprit qu’il fallait que ce soit appliqué au contexte professionnel, à une expérience passée. A mon avis, c’est un exercice trop peu pratiqué. Aller creuser et se dire « C’est vrai, j’ai réalisé cela et je peux en être fière », ou encore : « Cette mission, m’a mise en difficulté, qu’est-ce que cela a provoqué en moi ? Comment j’ai géré les choses ? Comment j’aimerais pouvoir le gérer ultérieurement ? » C’est super intéressant de faire cette rétrospective, je ne l’avais pas faite auparavant et cela m’a permis aussi d’être fière de mon parcours. Donc oui, répondre aux questions de SOMEWAY fait écho à des notions personnelles qui sont très intéressantes parce que ce sont des choses que nous prenons rarement le temps de définir. C’est très salvateur de le faire.

Éliminer le stress de l’entretien et s’exprimer en pleine confiance.

Pourtant de nature assez anxieuse, je suis arrivée sans stress. Passer un entretien n’est jamais un moment évident, mais cette fois, c’est vrai que cela m’a enlevé une partie de stress non négligeable. J’ai senti tout de suite que j’étais là pour de bonnes raisons, qu’on voulait me rencontrer, moi, pour ce que j’avais à dire.

Je me suis sentie en confiance. Je pense qu’il y a aussi une notion de personnalité et de feeling qui s’est créée assez rapidement dans l’échange. Il nous restait juste à définir le périmètre du poste et puis déterminer si cela correspondait ou non. 

Je pense que chacun a gagné du temps, gagné aussi en confiance et en transparence dans l’échange.

« Je pense que c’est une expérience qui permet d’être à l’aise et surtout de rester soi-même. »

Propos recueillis le 25/05/23 pour SOMEWAY, merci Pauline Brajeul ⚡ pour cette interview.

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